mercredi 29 juin 2011

ELO#60 - Handala


Mercredi 29 juin 2011

Siné nous en parlait dans sa zone: Pour la première fois en France, une sélection inédite de 140 caricatures du célèbre dessinateur palestinien Naji al-Ali sont rassemblées dans LE LIVRE DE HANDALA, avec des textes de Plantu, Alain Gresh, Mohammed al-Asaad, Siné, Denis Sieffert et Stéphane Hessel.

Naji al-Ali est né vers 1938 près de Nazareth. Suite à la Nakba, il se réfugie au Liban. En 1959, il rejoint le Mouvement Nationaliste Arabe (MNA), dont il est renvoyé quatre fois pour manque de discipline, mais où il édite un journal appelé Al-Sarkha (Le cri). Il publie son premier dessin en 1961, avec un article de l’écrivain palestinien Ghassan Kanafani. Au cours de sa carrière de caricaturiste politique, Naji al-Ali produit plus de 40 000 dessins. Il peint la souffrance et la résistance du peuple palestinien, mais il critique aussi la direction palestinienne et les régimes arabes. Il est assassiné à Londres en 1987, probablement par les services secrets israéliens.

C’est certainement en tant que créateur, en 1969, du personnage nommé Handala qu’Ali est le plus connu. Handala est un petit garçon de 10 ans, l’âge qu’avait Naji lorsqu’il a quitté la Palestine, pieds nus comme les enfants des camps de Réfugiés. Sans patrie, témoin de la tragédie de son peuple, il tourne le dos au public car il se sent trahi. Il représente le Palestinien, la victime qui défie l’oppression israélienne et les autres forces hostiles...

Bientôt sur Internet, ou chez Scribest Publications, BP 10077, Hoenheim, F-67802 Bischheim Cedex. 15 euros.
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Zebda se reforme. On le savait puisqu'ils avaient déjà signé, en tant que Zebda, l'appel "Un bateau pour Gaza". On sait maintenant qu'ils tourneront en France fin 2011 et sortiront un nouveau disque début 2012.
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Summer of girls sur ARTE, chaque mardi, du 5 juillet au 30 août avec entre autres:
-PJ Harvey Live le 12 juillet à 23h30
-Janis Joplin le 19 juillet à 20h40 (The Rose) et à 22h50 (un documentaire)
-Tina Turner Live le 2 aout à 20h30, suivie d'un documentaire
-Nina Hagen le 16 aout
-Et enfin une soirée Soul le 23 aout avec, entre autres, un concert de Aretha Franklin à Amsterdam en 1968 et le film Foxy Brown, 1974, avec Pam Grier...
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Toujours pour fêter l'été, une nouvelle version de Hot Fun in the Summertime, de Sly Stone, avec Sly Stone aujourd'hui (croulant) et Bootsy Collins dans le role de béquille de luxe...

Sinon, un super mix de morceaux qui ont inspiré Massive Attack.

Et une magnifique version de Let Me Down Easy, par Bettye Lavette.

mercredi 15 juin 2011

ELO#59 - L'hommage à Brassens se termine au violon


Mercredi 15 juin 2011

Alors que de nombreuses expositions célèbrent la vie de George Brassens à titre posthume ("Brassens ou la liberté", tout l'été à La Cité de la Musique à Paris), il est toujours dangereux de chanter ses chansons en public: Dans la nuit du 24 juillet 2009, un Breton avait chanté Hécatombe depuis la fenêtre d'un appartement de Cherbourg. Trois policiers ont porté plainte, et l'affaire a été jugée le 27 mai 2011 devant le tribunal correctionnel de Rennes: 40 heures de travail d'intérêt général et 100 Euros à deux policiers. Pourquoi deux? L'histoire ne le dit pas, peut-être que le troisième flic était sourd?

Pour tester la loi française hors de Bretagne, une quarantaine de Toulousains ont réitéré le 8 juin 2011, devant le commissariat central de Toulouse. 29 d'entre eux ont été interpellés et sont convoqués entre le 9 et le 17 juin au même endroit.

Plusieurs associations lancent, du coup, un appel à chanter cette chanson dans les lieux publics, devant les commissariats, les mairies, les tribunaux, dans les transports en commun et sur les balcons. Pour réviser, les paroles sont reproduites ci dessous.

Hécatombe
George Brassens

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant : "Hip, hip, hip, hourra !"
Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie !"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas
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Une playlist de 50 minutes à télécharger, sur "Musique et Sexe" des années 1920 à 1950, avec Ruth Brown, Etta James, Ethel Waters, Tampa Red, Muddy Waters, Todd Rhodes et d'autres:
1. Ruth Bown - Love Contest (1953)
2. Wynonie Harris - Lovin' Machine (1951)
3. Julia Lee - Don't Come too Soon (1949)
4. Todd Rhodes - Rocket 69 (1952)
5. Etta James - Good Rockin' Daddy (1955)
6. Wilmouth Houdini - Black But Sweet (1931)
7. Blue Lu Barker - Don't You Make Me High (1938)
8. The Dodgers - Let's Make a Whole Lot of Love (1954)
9. Lil Green - Because I Love My Daddy So (1941)
10. Moose Jackson - Big Ten-Inch Record (1952)
11. Ethel Waters - My Handy Man (1928)
12. Blind Boy fuller - What's that smells like fish (1938)
13. Sarah McLawler - Ready, Willin' and Able (1952)
14. Austin Talbot - She's got Freckles on her But She is nice (1956)
15. Tampa Red's Hokum Band - My Daddy Rocks Me (1929)
16. The Swallows - It Ain't the Meat it's the Motion (1951)
17. Fluffy Hunter w. Jesse Powell Orch - The Walkin' Blues (1952)
18. Charlie Adams - Cattin' Around (1954)
19. Muddy Waters - I Just want to make love to you (1954)
20. Washboard Sam - Back Door (1937)

Et à propos de Sexe, un petit article ci dessous...

Les athées ont une vie sexuelle plus épanouie
SLATE - CULTURE - Lundi 23 mai 2011
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La page d'hommage à Gil Scott-Heron a été mise à jour avec, entre autres, celui de Sandra Nkaké et ses amis...

Didier Porte:
http://www.dailymotion.com/video/xj82t1_best-of-porte-sortirdunuclaire_news

François Morel:
http://www.dailymotion.com/video/xj7rqv_ferme-ta-gueule-luc-ferry_fun

James Brown dans des moments spéciaux à la télé américaine:
http://www.youtube.com/watch?v=xLfWwijZZEU
http://www.youtube.com//watch?v=A7aA-k8DuQI
http://www.youtube.com/watch?v=V3GbzvisUE8
http://www.youtube.com/watch?v=9tfNhL_R_rI

Un petit morceau funky pour feter l'été qui arrive: Summertime de Eric Roberson.
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Fête de la Musique à Paris le 21 juin (rien de bien extraordinaire, promenez-vous dans votre quartier préféré):

Centre Culturel d'Egypte (111 bd St Michel, M° Luxembourg): Musique arabe
Institut du Monde Arabe: Musique arabe
Sunset: Tricia Evy (soul jazz)
Sunside: Alain Jean-Marie (jazz caraïbe)
Square de l'Arsenal (M° Sully Morland): Funk et Reggae
Place de la Bastille: Pierre Lapointe, Ariane Moffat, Yann Perreau (Québec!)
Les Disquaires: Kesiana (soul rock)
China: The Sophialorenians (soul pop)
Place des Vins de France: Staff Benda Bilili (Afrique)
Bizz'art: Sankofa (chorale soul)
Gourbi Palace (48 rue Albert Thomas, M° Jacques Bonsergent): Musique brésilienne
La Caravane (35 rue de la Fontaine au Roi, M° Goncourt): Funk et Cubain
Maison des Métallos: Chorale (free jazz)
L'International: Unison (electro)
Place Sainte Marthe: Musique du Monde
Lou Pascalou (14 rue des Pannoyaux, M° Ménilmontant): Funk et rock
Studio de l'Ermitage: Boula Matari (fanfare des beaux arts)
Médiathèque Marguerite Duras (115 rue de Bagnolet, M° Gambetta): Julien Lourau (jazz electro)
Mama Shelter (109 rue de Bagnolet, M° Gambetta): Julien Lourau (jazz electro)
Centre Curial (90 rue Curial, M° Corentin Cariou): Reggae
Place de l'Argonne (M° Corentin Cariou): Funk et rap
Saraaba: Sally Nyolo, Jean-Philippe Rykiel (afrique)
Bab Ilo: Murillo (jazz brésilien)
Les Batignolles (75 rue Legendre, M° Brochant): Funk et électro
Maison de la Radio (Studio 105): Brigitte Fontaine (français)

mercredi 8 juin 2011

ELO#58 - Freedom for Palestine


Mercredi 8 juin 2011

Vous vous souvenez de Do They Know It's Christmas Time, We are the World, Tears are not enough, Tam Tam pour l'Ethiopie, et surtout de Sun City? Voilà maintenant Freedom for Palestine. Comme ses glorieux ancêtres, musicalement, c'est pas génial... mais c'est pour la bonne cause! (NB, trois semaines plus tard sort une version semi acoustique plus marrante: http://www.youtube.com/watch?v=vcUjjgzR5gk ).

Avec One World, composé entre autres de Dave Randall, Maxi Jazz, Sudha et Andy Treacy (de Faithless), Jamie Catto (de One Giant Leap), Harry Collier (de Kubb), Phil Jones (de Specimen A), Mark Thomas, Lowkey, Michael Rosen, LSK, Andrea Britton, Attab Haddad, Joelle Barker, de superbes choeurs du Durban Gospel Choir (d'Afrique du Sud) et des membres du London Community Gospel Choir...

Perso, je préfère Long Live Palestine, morceau écrit en décembre 2009 par le rappeur anglo-irakien Lowkey qui commence le morceau, suivi des Palestiniens de DAM (en arabe), du canado-irakien The Narcicyst, du libanais Eslam Jawaad (en arabe), de l'iranien Hichkas (en persan), de l'anglo-iranien Reveal, à nouveau des Palestiniens de DAM, de l'américain Hasan Salaam et enfin de l'anglo-palestinienne Shadia Mansour (en arabe).
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Sinon, je reste obsédé par Gil Scott-Heron et j'ai mis à jour la chronique de la semaine dernière avec, en particulier, un lien vers un extrait assez long du concert du New Morning à Paris en 2001.

J'ai aussi oublié de vous dire que Aretha Franklin va mieux: elle a donné deux concerts le mois dernier aux USA (voir ces deux extraits: Ain't No Way et Respect), et elle continuera a tourner aux USA et au Canada tout l'été.

Une chouette émission d'une heure (en quatre parties, en anglais) sur la grande Dinah Washington:
http://www.youtube.com/watch?v=9OFpF4PiCNs
http://www.youtube.com/watch?v=SYUNtmNNiQg
http://www.youtube.com/watch?v=YFm050rJ5PU
http://www.youtube.com/watch?v=E0wcqwQlvEU

Et toujours, Didier Porte:
http://www.dailymotion.com/video/xj31yc_scoop-porte-a-decouvert-le-podophile-zero_news
http://www.dailymotion.com/video/xizyey_mediaporte-29-tron-sonne_fun

mercredi 1 juin 2011

ELO#57 - Deuil Entre Les Oreilles


Mercredi 1 juin 2011

Mort de Gil Scott-Heron à 62 ans, mon dernier héros vivant.

Comme pour beaucoup, sa décennie la plus créative musicalement est celle des années 1970 où il n'y a pas grand chose à jeter: ça commence avec le protorap The Revolution Will Not be Televised, son premier hymne politique (analysé ici) qui le place sur la scène publique, même si, musicalement, ce n'est pas le plus représentatif de l'ensemble de sa carrière (1970).

Dans son disque Pieces of a Man en 1971, on trouve au moins trois chefs d'oeuvre: Home is Where the Hatred Is, sur la drogue, ainsi que deux magnifiques chansons sur la déprime que sont Lady Day and John Coltrane et I Think I'll Call it Morning. Home is Where the Hatred Is a également été repris par Esther Phillips dès 1972, et samplé par les rappeurs Kanye West et Common sur My Way Home en 2005. En 2010, Common rejoindra Gil sur scène à New-York pour tenter un duo entre le parrain et le filleul...

Son plus grand succès commercial, qui se danse même dans les fêtes, traite de l'alcoolisme: The Bottle (1974). La même année, en pleine débacle de Nixon, il écrit l'un des plus beaux textes anti américains: Winter in America (voir le texte et la traduction dans cette ancienne chronique). Ce pays qu'il hait et qu'il aime à la fois, puisqu'il préfère y retourner en 2001, sachant que la prison l'y attend, plutôt que de rester en Europe où le succès de sa tournée lui montre pourtant l'étendue de son fan club de ce côté ci de l'Atlantique...

Mais il traite également de politique extérieure et s'exprime publiquement contre l'apartheid en Afrique du Sud dans Johannesburg (1976) ("je déteste quand le sang commence à couler, mais je suis content quand la résistance grandit"), puis dans l'album collectif Sun City (1985), avec Steve Van Zandt, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Miles Davis, Lou Reed, Peter Gabriel... Dans la chanson Let Me See Your ID, il raconte: "La première fois que j'ai entendu parler de problèmes au Moyen-Orient, je croyais qu'ils parlaient de Pittsburgh" (Pittsburgh est au centre-est des USA...). Mais il a fini par se renseigner sur la situation en Palestine et annuler son concert prévu en israel en 2010, en déclarant: "Je viendrai quand tout le monde pourra venir". Il n'ira donc jamais...

Dans We Almost Lost Detroit (1977), il explique comment l'accident de la première centrale nucléaire américaine (à Monroe, Michigan, en 1966) avait failli coûter la vie à la ville de Detroit. Visionnaire, il avait également chanté cette chanson lors du concert No Nukes au Madison Square Garden en 1979, après l'accident de Three Mile Island (à Middletown, Pennsylvanie, cette même année), avec Bruce Springsteen, Crosby, Stills and Nash, James Taylor, Jackson Brown... Il avait certainement en tête d'écrire la suite, We Almost Lost Fukushima. En voici encore une version, en 2010, tout seul au piano. Une vie bien chargée en alcool, drogue, HIV, prison, déprime... Il a 61 ans, il en paraît le double, et encore, il est plutôt bien sur cette vidéo...

Toute sa vie, il continue à évoquer la drogue dans ses chansons, un fléau qui a en grande partie ruiné sa vie, y compris dans Angel Dust, en 1978, l'un de ses derniers grands succès populaires. La drogue plane aussi au dessus de son dernier disque, I'm New Here, enregistré en 2010 à sa sortie de prison (Rikers Island, tiens, et lui aussi est né en 1949...). Dans ce disque, toutefois, ma chanson préférée est une chanson d'amour, I'll Take Care of You, une reprise de Brook Benton, écrite pour Bobby Blue Bland, reprise par Elvis Costello, puis par Gil qui a toujours sa belle voix, grave et envoûtante, puis remixée, et enfin interprétée en concert lors de sa dernière, dernière tournée en 2010. Une chanson d'amour, et de souffrance quand même ("I know you've been hurt by someone else..."). Et c'est la souffrance qui a vaincu... Dommage.

Dror
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Je lui avais consacré une chronique à l'époque de Siné Hebdo.

Hommage du New Morning: L'annonce de son décès n'aura pas été télévisée.

New Morning, Paris, 2001: Long extrait, qui commence tout seul au Fender Rhodes avec Your Daddy Loves You (une très belle chanson d'un père divorcé à sa fille...), puis Winter in America, 95 South, Johannesburg, There's a War Going On et Alien...

New Morning, Paris, 2010: Blue Collar

Hommage du génial Rémy Kolpa Kopoul: Gil Scott Heron des seventies... Gil a raconté lui même cette histoire dans Racetrack in France, mais RKK ne l'a appris que grâce au commentaire d'un de ses lecteurs. Ce n'est pas très grave, mais dans son émission sur Radio Nova, il fait croire qu'il le savait depuis le début! Et trois heures très riches sur Nova Express: première, deuxième et troisième heure...

Autres hommages radiophoniques: de Chris Cowles (première et deuxième heure), de Gilles Peterson (une heure et demi), de Benji B (en fait surtout la deuxième heure), de Paris DJ (35 minutes assez classiques), et de Joe Farmer sur RFI, 26 minutes téléchargeables en compagnie de Sebastian Danchin, Jean-Jacques Milteau et Michael Robinson...

Hommage de Sandra Nkaké, Ji Dru, Jean-Phi Dary, Yvinec, Blundetto, Matthieu Ouaki, Thomas Naïm, Antoine Berjeaut, DJ Boulaone, Blackjoy, Loik Dury, Jeff Sharel, DJ Oil, Mark de Clive Lowe, Grant Phabao, Vadim Vernay, Doctor L, Eric Legnini, Karl the Voice, Allonymous, Push Up... avec le morceau A Place for You et plusieurs remixes...

Un concert en entier de près de deux heures, avec un Gil très bavard et toujours aussi drôle, en 1977 au Bottom Line, à New-York, à télécharger sur Aquarium Drunkard ou, plus pratique en un seul dossier compressé.

Une super vidéo d'une heure, en anglais, sur Gil Scott-Heron, avec sa verve et son humour dévastateurs. Quelques exemples avec deux extraits plus courts d'un concert de 1982, dont un est sous-titré en Français, et un de 2010.

Enfin, un bon article dans Vibrations.

De bons articles en Anglais: sur le site de 33 revolutions per minute, sur celui de pitchfork, deux sur celui du Guardian (un et deux), et deux sur celui du New-Yorker (un et deux)...

Pour ceux qui sont intéressés, la cérémonie de son enterrement est en streaming. On y entend un solo d'harmonica de Glen Astro Turner, un long hommage plein d'anecdotes sympas de Brenda Sykes, son ex femme (actrice Blaxploitation), un poème et une chanson (The Rose) de leur fille Gia (actrice aussi, poétesse et chanteuse), mais aussi deux morceaux de membres de son groupe (Glen Astro Turner, Vernon James et Bilal Sunni Ali), Better Days Ahead et The Bottle. Enfin, le rappeur Kanye West arrive pour chanter sa chanson Lost in the World, enchainé avec Who Will Survive in America, où l'on entend la voix samplée de GSH, du morceau Comment #1, de son premier disque en 1970...
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Ca y est, Siné annonce officiellement la sortie de Siné Mensuel en septembre prochain... (non, je ne ferai pas partie de cette aventure...).

Chouette interview sinon: "Non, je ne me résignerai jamais!"
Entretien réalisé par Guillaume Chérel
Humanité - Médias - le 30 Mai 2011
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A propos de DSK, j'ai mis à jour ma chronique de la semaine dernière, avec quelques articles sérieux, et quelques blagues en plus...
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Et encore deux mp3 que seuls les lecteurs des commentaires connaissaient:
1) Idir et Geoffrey Oryema: Exil (Dayrib)
2) Khaled et IAM: Oran-Marseille