C'est le confinement, vous avez besoin de lecture, mais aussi de vous distraire. Vous n'allez plus au bistrot, et donc vous avez quelques pièces de monnaie qui s'ennuient au fond de votre porte monnaie:
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Il y a 6 mois j'avais mis en ligne mes chroniques publiées jusqu'en mars dernier. Voici donc les suivantes:
Avril 2020
Palestine-Lune, même combat:
La Chanson Politique du Mois: Compilation
- Coronavirus
(2020)
Mai 2020
La main invisible du supermarché:
Contrôles kafkaïens:
La Chanson Politique du Mois: Neil
Young
- Shut It Down
(Arrêtez Tout)
Non
seulement la technologie y est bien expliquée, mais ce sont surtout les
détails politiques qui sont intéressants (en plus de quelques discrets
messages pro-palestiniens!): cela fait près de 20 ans que cette
technique est connue, mais aucun laboratoire pharmaceutique n'a voulu y
investir de l'argent tant qu'ils n'étaient pas sûr que le résultat
serait lucratif. En effet, paradoxalement, ces vaccins ne coûtent pas
très cher à fabriquer. Heureusement, la psychose autour de la Covid-19
va permettre de gonfler ce prix, réglé par le contribuable, et aux
pharmaceutiques de se payer sur la bête...
Les temps sont durs, et ce deuxième confinement va de nouveau frapper les plus fragiles.
Mais, dans cette grisaille, il existe aussi beaucoup de solidarité, des gens qui se mobilisent, donnent de leur temps et créent des liens avec les personnes démunies.
D'autre part, n'oublions pas qu’une partie importante de la population est salariée, qu’elle conserve son salaire, qu’elle dépense probablement moins pendant le confinement, et que son niveau de vie ne s’est donc pas tant dégradé que ça... et qu'elle a donc un peu d'argent à donner.
Un exemple, alors qu'il existe de nombreuses organisations distribuant de la nourriture à celles et ceux qui en ont besoin, La CASA Paris, est une organisation plus rare qui tente de loger temporairement ceux qui n'ont pas de toit, en premier lieu les mineurs isolés. Parfois ils leur payent l'hôtel, parfois ils vont proposer un appartement prêté par une personne partie se confiner ailleurs, et toujours soucieux qu'ils aient aussi à manger, les appeler, prendre de leurs nouvelles, etc: https://www.helloasso.com/associations/la-casa-paris/formulaires/1
Un deuxième exemple, l'association Refuges Solidaires de Briançon, créée là aussi pour héberger temporairement les exilés arrivant d’Italie, leur permettant de dormir, de manger, de se laver, d’avoir accès aux soins, à leurs droits et à toutes autres nécessités, grâce à un premier accueil d’urgence de quelques jours dans des conditions décentes. https://www.helloasso.com/associations/refuges-solidaires/formulaires/1
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Si plus rien ne fonctionne pour vous, je vous suggère:
Un médecin indien ayant guéri un patient de la covid:
Un castor qui mange du chou:
Un porc-épic qui mange du maïs:
Un pangolin qui mange des fourmis:
Ou DJ Jazzy Jeff, Eric Roberson et Kaidi Tathum - Cancel 2020:
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J'avais raté ces trois vidéos du premier confinement:
Malgré
le confinement et la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Festival
Ciné-Palestine (FCP) tient à maintenir son action en faveur de la
promotion du cinéma Palestinien en France. Bien entendu, il est
transposé on-line, et bien que ce soit une catastrophe financière, il
est entièrement gratuit:
Vendredi 13 novembre à 17h: Tiny Souls, de Dina Naser, Jordanie - 2019 - 85 min - Documentaire, suivi d'un débat avec la réalisatrice Dina Nasser sur la plateforme Zoom Après
avoir échappé à la guerre en Syrie, une jeune fille de neuf ans à
l'esprit libre et sa famille doivent mener une vie confinée, bloqués
dans le camp de réfugiés de Zaatari, en Jordanie.
Samedi 14 novembre à 17h: Lettre à un Ami, de Emily Jacir, Palestine - 2019 - 43 min - Documentaire, suivi d'un débat avec la réalisatrice Emily Jacir sur la plateforme Zoom En
demandant à un proche d'ouvrir une enquête avant qu'un acte inévitable
ne se produise, Lettre à un ami raconte dans les moindres détails une
maison et une rue de Bethléem.
Dimanche 15 novembre à 12h: Song on a Narrow Path, de Akram Safadi,
Italie, France, Allemagne, Belgique - 2000 - 60 min - Documentaire,
suivi d'un débat avec le réalisateur Akram Safadi sur la plateforme Zoom La
Chambre noire de Jérusalem esquisse le portrait d’une Jérusalem
disputée, déchirée et divisée. Loin de la clameur des médias et de la
politique, le film s’appuie sur le vécu de trois personnages
palestiniens — leurs passions, souvenirs et renoncements douloureux.
Dimanche 15 novembre à 17h: Ibrahim, a Fate to Define, de Lina Al Abed,
Liban, Palestine, Qatar, Danemark, Slovénie - 2019 - 75 min -
Documentaire, suivi d'un débat avec la réalisatrice Lina Al Abed sur la
plateforme Zoom Documentaire d’investigation intime, ce film
dessine le portrait d'un homme disparu, à travers les lieux qu'il a
parcourus, les visages qu'il a connus et les pensées qui ont façonné son
monde. Ibrahim était un agent secret du Groupe Abu Nidal, faction
militante palestinienne qui s'opposait aux tentatives de l'OLP d'adopter
des solutions plus pacifiques au conflit avec Israël.
La
campagne BDS France dénonce le Festival du Cinéma Israélien de Paris
comme un événement de propagande qui instrumentalise des œuvres
artistiques pour blanchir le comportement criminel d’un État voyou.
L’État
israélien colonise, annexe, occupe, détruit des maisons et des arbres,
discrimine, enferme, opprime, blesse, torture, et tue des
Palestinien.nes tous les jours, en infraction avec de nombreuses lois
internationales et résolutions des Nations Unies.
Pour faire
oublier ses crimes, l’État israélien finance, à travers le ministère des
affaires étrangères et celui de l’immigration et d’intégration, des
événements culturels qui se retrouvent complices de ce blanchiment.
Ces
films peuvent être projetés en France partout, à tout moment, alors
qu’ils sont utilisés ici comme arme de propagande en faveur du
gouvernement israélien et de ses politiques racistes, brutales et
criminelles.
Avec la société civile palestinienne, ses artistes
et ses cinéastes, nous demandons aux citoyens du monde entier, par
solidarité, de boycotter ce festival qui tente de faire oublier les
aspects les plus sombres d’un État d’apartheid qui trahit la démocratie
et ne respecte pas les droits humains les plus basiques.
Je fais partie de celles et ceux qui ont adoré le vent de fraîcheur intelligente apportée par Siné Madame. Malheureusement, il y a un an, l'aventure se terminait avec ce numéro 6. Excellent numéro, il comportait un dossier intitulé "500 millions de complexes, et moi et moi et moi", qui listait des complexes ressentis par des femmes, la douleur qu'ils entraînent, mais aussi la responsabilité de celles et ceux (surtout ceux) qui les déclenchent...
Du coup, j'ai scanné ces quatre pages (4 à 7), et les voici:
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Chansons anti-Trump de dernière minute...
Sax Gordon - Red Hat Rock
Nouvelle version pré-électorale mise à jour de la chanson Justice de
Dumpstaphunk, avec un petit rab sur la violence policière raciste:
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Musique confinée, ça recommence...
Locked
Down Tiny Desk, avec Becca Stevens, Bokanté et Alina Engibaryan, et
Gregory Porter, Brad Mehldau et Chris Potter en guests:
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47 Soul
Je parlais de 47Soul la semaine dernière, ils ont aussi fait un "Tiny Desk", mais c'est loin
d'être leur meilleur performance, ils sont tout en retenue, ils devaient
être stressés:
Si vous voulez la full expérience, voici 1h20 de concert à Beyrouth l'an dernier:
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BD et violence policière
Ne parlez pas de violences policières Mediapart
et La Revue Dessinée, Juin 2020 (avec Marion Montaigne, Assa Traoré, David Dufresne, Fabien Jobard, Pascale
Pascariello, Vanessa Codaccioni, Camille Polloni, Louise Fessard,
Claire Rainfroy, Benjamin Adam, Vincent Bergier, Michel Forst, Aurore
Petit, Thierry Chavant, Géraldine Ruiz...)