Dror, Entre Les Oreilles, le 12 août 2020
Comment ne pas penser à la chanson de Fairouz - Li Beirut (1984), déclaration d'amour à la ville, en pleine guerre civile, sur une musique inspirée du Concierto de Aranjuez.
Une pensée pour Fairouz aussi, d'ailleurs, qui à 85 ans ne va pas bien du tout...
Habibi Funk publie une compilation en solidarité avec Beyrouth:
https://habibifunkrecords.bandcamp.com/album/habibi-funk-014-solidarity-with-beirut
Même si cela date de 2015, un petit concert enregistré à Fontaine, à côté de Grenoble, de la famille beyrouthine par excellent, Marcel, Rami et Bachar Khalifé (disponible pendant 3 mois):
Deux autres suggestions pour donner:
Le Secours Populaire:
https://www.gofundme.com/f/SUPPORT-FOR-LEBANON-AFTER-THE-EXPLOSION-ISASTER
La Croix Rouge:
https://donate.redcrossredcrescent.org/lb/beyrouth/~mon-don
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Autres chansons politisées
Une chanson italienne en hommage à toutes celles et tous ceux qui traversent la méditerranée, avec des paroles de Erri de Luca:
Canzoniere Grecanico Salentino - Solo andata
Superbe chant a cappella de Nai Barghouti - Insa Keef (reprise de Fairouz, sur les sentiments d’abandon, de désir et de solitude qui envahissent ceux qui sont emprisonnés, en solidarité avec Ramy Shaath et les prisonniers d’opinion en Egypte. )
Contribution de la dessinatrice tunisienne Willis from Tunis:
On connaît l'un des rares titres politisés de James Brown, I'm Black and I'm Proud, mais je découvre celui ci qu'il a écrit pour Marva Whitney cette même année 1968, l'année de l'assassinat de Martin Luther King auquel il est fait allusion ici:
Marva Whitney - I’m Tired, I’m Tired, I’m Tired (Things Better Change Before It’s Too Late)
I’m tired of working for nothing, being treated like a slob
I’m tired of having to be a maid, and now I want a real, real job
I’m tired of my man giving up his best years and
And still he doesn’t have nothing, I’d rather drown in my own tears
I’m tired, I’m tired, I’m tired, I’m tired
According to faith, things better change before it’s too late
I’m tired of my father being depressed, coming home and raising sin
I’m tired of my mother sitting home dipping snuff
Telling us about the bull of men
You know I, I’ve heard that song so much, even when I dance
Are you gonna soul, I can, I may not get another chance
I’m tired, I’m tired, I’m so tired, I’m so tired
But you know, according to think, things better change right before it’s, before it’s too late
Oh, we can’t history repeat itself
We can’t let it take us back 100 years
As long as I can remember, we’ve always, always been in the arena, mmm
You can’t judge a man by the color of his skin
It’s what he knows and who he know
And where he’s going and where he’s been
As long as a person can reduce the odds
You’ve gotta give him the credit for his smarts
A soul man, a soul man took him, took his life
Dr. King, he died for us
If I can remember 10 years ago
He was riding, he was riding in the rear of the bus
You know I"m so tired, I can’t take no more y’all
Oh, you know I’m so weary and scorned, mmm-hmm
I’m tired, I’m so tired, I’m tired, so tired
Oh, I’m tired...
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Un article que j'avais raté sur Maurice Rajsfus:
Quand Rajsfus défendait le groupe de rap La Rumeur
Juliette Gramaglia, Arrêt sur Images, le 16 juin 2020
https://www.arretsurimages.net/articles/quand-rajsfus-defendait-le-groupe-de-rap-la-rumeur
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Documentaires
"La réalisatrice Mariette Auvray nous emmène à la rencontre de jeunes femmes palestiniennes qui racontent leur culture et leur identité. Activistes, féministes, entrepreneuses, artistes… Toutes illustrent à leur manière la scène underground palestinienne et réinventent la résistance culturelle et politique en 2020."
Courrier International, le 10 juillet 2020
https://www.courrierinternational.com/video/webserie-palestiniennes-episode-13-divisions
Trois petits films sympa d'un quart d'heure chacun, avec les limites inhérentes à ce genre de projets: une française part en Palestine pour filmer, donc elle rencontre des amies d'amis, et sociologiquement c'est très limité à une certaine bourgeoisie palestinienne. Ce n'est donc pas "la" Palestine, mais c'est "une" Palestine, et puis ce sont des femmes arabes...
C'est grand public, pas du tout radical, mais au moins on parle de Palestine et de Palestiniennes, alors pourquoi pas...
Episode 1:
Episode 2:
Episode 3:
J'en profite pour découvrir la rappeuse palestinienne Safaa Hathot: Btetharsh Feha Leh
Et pour sourire, quand l'armée suisse a presque envahi la France :
19h17 (parodie du film "1917", 18 minutes)
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